La reprise de cicatrice
La reprise de cicatrice est une intervention de base de chirurgie esthétique. Elle a pour objectif d’améliorer l’aspect esthétique d’une cicatrice. Dans certains cas, elle permet également de faire disparaître une bride rétractile gênante au quotidien.
Il existe différents types de cicatrices anormales : la cicatrice chéloïde, la cicatrice hypertrophique, la cicatrice rétractile, la cicatrice anormalement élargie.
La chirurgie sera différente en fonction du type de la cicatrice.
Dans la plupart des cas, la reprise de cicatrice est une intervention chirurgicale esthétique simple qui se déroule sous anesthésie locale, directement au centre.
L’intervention peut être réalisée le jour même.
Qu’est-ce qu’une cicatrice ?
Une cicatrice est une marque permanente visible sur la peau après que le tissu cutané se soit réparé à la suite d’une blessure ou après une incision chirurgicale.
La cicatrisation est un processus naturel de guérison, au cours duquel les tissus endommagés sont remplacés par des tissus cicatriciels (fibrose cicatricielle).
La cicatrisation normale est un phénomène qui dure en moyenne 12 mois. Une cicatrice évolue donc normalement pendant 1 an. Au cours de cette période, la cicatrisation normale s’accompagne d’un phénomène inflammatoire. Cette inflammation est importante au cours des 3 premiers mois puis décroît ensuite lentement au cours de la première année. Cela explique qu’une cicatrice soit habituellement rouge ou rosée, un peu épaisse et légèrement en relief, parfois prurigineuse (elle démange) pendant les 3 premiers mois. Les massages au cours des premiers mois permettent de réduire ce phénomène.
D’une manière générale, il n’est pas recommandé d’effectuer la reprise chirurgicale d’une cicatrice ayant moins d’un an.
Quels sont les facteurs qui influencent la cicatrisation ?
Divers facteurs influencent la cicatrisation.
Si le principal facteur de la cicatrisation est génétique, d’autres facteurs extrinsèques vont intervenir dans la cicatrisation. Il est important de les connaître pour adopter de bons réflexes et obtenir une cicatrice de bonne qualité.
La génétique
La cicatrisation est un phénomène propre à chacun. Les facteurs génétiques sont probablement ceux qui pèsent le plus dans le processus de cicatrisation. Un antécédent personnel de cicatrice chéloïde ou hypertrophique expose à un fort risque de nouvelle cicatrice pathologique en cas d’intervention chirurgicale. Par ailleurs, les cicatrices chéloïdes ou hypertrophiques sont plus fréquentes sur les peaux foncées.
L’exposition au soleil
Les rayons ultra-violets (UV) du soleil entraînent des lésions cellulaires qui peuvent perturber le processus de cicatrisation. Par ailleurs, une cicatrice récente qui est exposée au soleil risque de se pigmenter de façon définitive.
Pour toutes ces raisons, il est indispensable de protéger une cicatrice du soleil pendant au moins 1 an à l’aide de vêtements couvrants. D’autre part, l’utilisation régulière de crème solaire à large spectre avec un indice de protection solaire (IPS) d’au moins 50 est indispensable. Elle doit être appliquée toutes les deux heures sur la cicatrice si celle-ci est exposée au soleil.
Le tabac
Le tabac est l’un des facteurs extrinsèques les plus importants qui peut affecter négativement la cicatrisation. Le tabagisme altère la circulation sanguine, ce qui peut ralentir le processus de guérison. En effet, le monoxyde d’azote (NO) et d’autres substances contenues dans le tabac peuvent réduire la quantité d’oxygène et de nutriments qui atteignent les tissus en cours de cicatrisation. L’oxygène et les nutriments sont indispensables à la cicatrisation.
De plus, le tabac peut également affecter le système immunitaire du corps, ce qui peut augmenter le risque d’infections et de complications lors de la cicatrisation. Les fumeurs ont également tendance à avoir une peau plus fine et moins élastique.
Il est donc recommandé aux fumeurs de cesser de fumer avant toute intervention chirurgicale et dans les suites opératoires. On recommande ainsi un arrêt strict du tabac 1 mois avant la chirurgie et 1 mois après la chirurgie.
La nutrition
La nutrition joue un rôle primordial dans la cicatrisation. En effet, les nutriments contenus dans les aliments sont indispensables pour régénérer les tissus endommagés.
Les protéines, par exemple, sont essentielles pour la formation de nouveaux tissus, tel que le collagène, qui aide à la cicatrisation. Les aliments riches en protéines, tels que la viande, le poisson, les noix et les légumineuses, peuvent aider à favoriser une cicatrisation optimale.
Les vitamines et les minéraux sont également importants pour la cicatrisation, car ils aident à stimuler le système immunitaire et à réduire l’inflammation. Les vitamines A, C et E, par exemple, sont connues pour leur rôle dans la cicatrisation, car elles aident à stimuler la production de collagène et à réduire l’inflammation.
Les acides gras oméga-3 sont également importants pour la cicatrisation, car ils aident à réduire l’inflammation et à favoriser la croissance de nouveaux tissus. Les aliments riches en acides gras oméga-3, tels que les poissons gras, les noix et les graines, peuvent aider à favoriser une cicatrisation optimale.
Ainsi, la malnutrition ou la dénutrition peut affecter négativement la cicatrisation. Une carence en nutriments essentiels, tels que les protéines, les vitamines et les minéraux, peut retarder le processus de cicatrisation et augmenter le risque d’infections et de complications.
Il est donc recommandé de maintenir une alimentation équilibrée et riche en nutriments pour favoriser une cicatrisation optimale.
La prise de corticoïdes
La prise au long cours de corticoïdes impacte négativement la cicatrisation. Les corticostéroïdes augmentent le risque de troubles de la cicatrisation (retard de cicatrisation, désunion cicatricielle avec ouverture de cicatrice) et d’infections.
La localisation de la cicatrice
Certaines localisations sur le corps cicatrisent mieux que d’autres.
Les cicatrices larges sont plus fréquentes sur le dos ou les membres car la peau y ait plus épaisse et surtout soumis à des phénomènes de tensions/torsion/traction avec les mouvements tout au long de la journée.
Les cicatrices chéloïdes ou hypertrophiques sont plus fréquentes sur la ligne médiane du thorax (en regard du sternum) ainsi que sur les oreilles (piercings).
La suture en tension
Une plaie suturée en tension (du fait d’une perte de substance cutanée ou d’un manque de laxité cutanée) est plus à risque de troubles de la cicatrisation (retard de cicatrisation, nécrose cutanée, désunion cicatricielle) et de cicatrice pathologique (cicatrice hypertrophique ou chéloïde).
La survenue de complications post-opératoires en cas de chirurgie
Lorsqu’une cicatrice est secondaire à une intervention chirurgicale, les suites opératoires sont importantes pour l’aspect esthétique final de la cicatrice.
En effet, la survenue d’une reprise chirurgicale précoce, d’une complication infectieuse ou d’un lâchage des fils de suture peuvent affecter négativement l’aspect définitif de la cicatrice.
Quels sont les différents types de cicatrices anormales ?
Lorsqu’une cicatrice évolue de façon anormale, on parle de cicatrice pathologique.
La cicatrice hypertrophique et la cicatrice chéloïde
La cicatrice hypertrophique et la cicatrice chéloïde (improprement appelée cicatrice chéloïdienne) sont des cicatrices pathologiques.
Quelle est l’origine d’une cicatrice hypertrophique ou chéloïde ?
Elles résultent d’une prolifération anormale du tissu conjonctif dermique.
Au cours de la cicatrisation, les cellules de la peau produisent du collagène pour aider à guérir la plaie. Dans le cas d’une cicatrice hypertrophique ou chéloïde, les cellules de la peau produisent une quantité excessive de collagène, ce qui entraîne une accumulation de tissu cicatriciel. Les cicatrices hypertrophiques ou chéloïdes peuvent se former suite à une blessure, une brûlure, une intervention chirurgicale ou une vaccination, mais parfois elles peuvent apparaître sans cause évidente. Certaines personnes sont plus susceptibles de développer des cicatrices chéloïdes que d’autres, notamment les personnes ayant une peau foncée.
Quels sont les symptômes ?
Contrairement aux cicatrices normales qui sont plates et pâles, les cicatrices hypertrophiques et les cicatrices chéloïdes sont épaisses, en relief et ont une couleur plus foncée que la peau environnante. Elles peuvent être douloureuses et démanger. Les cicatrices hypertrophiques ou chéloïdes peuvent se former n’importe où sur le corps, mais elles sont plus fréquentes sur la ligne médiane du thorax (en regard du sternum), sur le dos, les épaules ainsi que sur les oreilles (piercings).
A l’inverse d’une cicatrice normale qui n’évolue plus au-delà de la première année, une cicatrice hypertrophique ou une cicatrice chéloïde poursuivent leur évolution plusieurs années après leur apparition.
Quels sont les facteurs de risque de cicatrice chéloïde ou hypertrophique ?
La cause exacte des cicatrices chéloïdes ou hypertrophiques n’est pas connue. Néanmoins, plusieurs facteurs de risque ont été identifiés :
- Un antécédent personnel de cicatrice hypertrophique ou chéloïde : un sujet est plus à risque de nouvelle cicatrice pathologique s’il en a déjà fait une au cours de sa vie.
- L’origine africaine ou asiatique : les cicatrices chéloïdes ou hypertrophiques sont plus fréquentes sur les peaux asiatiques ou africaines. La cause exacte n’est pas connue.
- La localisation : les cicatrices chéloïdes ou hypertrophique apparaissent plus souvent au niveau des oreilles, sur la partie inférieure du visage, sur la région médio-thoracique (en regard du sternum) et sur les épaules.
- La profondeur de l’atteinte du derme : la plaie doit être suffisamment profonde pour que le risque existe (une simple égratignure superficielle ne comporte pas ce risque).
Comment faire la différence entre une cicatrice hypertrophique et une cicatrice chéloïde ?
La différence entre une cicatrice hypertrophique et une cicatrice chéloïde n’est pas évidente.
Contrairement à la cicatrice chéloïde, la cicatrice hypertrophique évolue vers une amélioration spontanée. Progressivement, elle blanchit, s’assouplit, cesse de démanger pour se stabiliser définitivement trois ou quatre ans après son apparition. Au contraire, une cicatrice chéloïde ne s’améliore jamais spontanément et peut même s’aggraver avec le temps.
Une cicatrice hypertrophique ne peut pas être différenciée d’une cicatrice chéloïde à l’examen microscopique. La différence entre les deux est essentiellement clinique et fondée sur leur aspect et sur leur évolutivité. Une cicatrice hypertrophique a généralement des bords bien parallèles alors qu’une cicatrice chéloïde à des bords irréguliers souvent en “pattes de crabe” (on parle de pseudopodes). Une cicatrice chéloïde apparaît souvent plus tard (2 à 3 mois, parfois même plusieurs années) que la cicatrice hypertrophique qui apparaît dans les suites immédiates de la chirurgie ou du traumatisme à son origine. Enfin, si une cicatrice hypertrophique s’améliore spontanément avec le temps, ce n’est jamais le cas d’une cicatrice chéloïde qui a même tendance à s’aggraver.
La cicatrice rétractile
La cicatrisation normale s’accompagne d’un phénomène naturelle de rétraction des tissus. Parfois, ce phénomène est excessif ce qui conduit à la survenue d’une cicatrice rétractile.
Une cicatrice rétractile se traduit par des cordons fibreux, rigides et en relief. Les cicatrices rétractiles sont inesthétiques. En outre, elles peuvent être invalidantes lorsqu’elles sont proches d’une articulation car elles empêchent la mobilité normale de l’articulation.
La cicatrice élargie
Une cicatrice peut être anormalement élargie et être de ce fait inesthétique.
Dans ce cas, la cicatrice n’est pas en relief. Elle se traduit par une plaque blanche ou plus pâle que la peau environnante, au contours discrètement irréguliers. La peau en regard est habituellement très fine (comme du papier à cigarette). Les cicatrices larges sont plus fréquentes au niveau du dos et sur les membres et lorsqu’elles résultent de chirurgie ou de la peau à dû être retirée (suture en tension).
Est-il possible de faire disparaître une cicatrice ?
Une cicatrice est définitive.
Il est impossible de faire disparaître complètement et de manière définitive une cicatrice.
Les techniques actuelles permettent d’améliorer l’aspect esthétique d’une cicatrice (ou de casser une bride dans le cas d’une cicatrice rétracile), mais elle ne disparaît jamais complètement.
Comment améliorer une cicatrice ?
Il existe plusieurs techniques permettant d’améliorer l’aspect d’une cicatrice (réfection de cicatrice). La technique utilisée va dépendre du type de cicatrice.
La reprise chirurgicale de la cicatrice
La reprise de cicatrice est une intervention de chirurgie esthétique de base.
Elle s’adresse aux cicatrices élargies, aux cicatrices pathologiques (hypertrophiques et chéloïdes) ainsi qu’aux cicatrices rétractiles.
L’objectif est de remplacer une cicatrice jugée inesthétique par une nouvelle cicatrice que l’on espère moins gênante et plus discrète. Pour cela, on réalise l’exérèse chirurgicale de la cicatrice sous anesthésie locale. Ce geste est le plus souvent réalisable au cabinet.
Le laser
La thérapie au laser détruit la couche superficielle de la peau pour régénérer les cellules et laisser la peau se reconstruire. Le laser s’adresse aux cicatrices non pathologiques de petite taille.
Le laser chauffe l’épiderme de manière fractionnée (pour des soins légers, en plusieurs séances) ou continue (pour des cicatrices plus importantes comme les brûlures).
Les thérapies au laser sont réalisées dans des centres dédiés. Plusieurs séances sont souvent nécessaires pour obtenir un résultat satisfaisant.
Comment se déroule la chirurgie de reprise de cicatrice ?
La chirurgie de reprise de cicatrice consiste à réaliser une exérèse chirurgicale sous anesthésie locale. Cette intervention dure environ 20 minutes et se déroule au cabinet la plupart du temps.
L’intervention peut avoir lieu le jour même dans la plupart des cas.
Cicatrice élargie ou disgracieuse
Il n’est pas recommandé de faire une reprise chirurgicale des cicatrices datant de moins d’un an. En effet, l’inflammation qui accompagne le processus de cicatrisation dure généralement 12 mois environ et peut perturber la reprise chirurgicale de la cicatrice.
L’anesthésie locale est effectuée à l’aide d’une petite aiguille permettant d’infiltrer de la xylocaïne autour de la cicatrice. Seule la peau autour de la cicatrice est endormie. La cicatrice est ensuite retirée complètement à l’aide d’un bistouri puis la peau est refermée par des fils de suture. On attache un soin particulier à la suture. L’intervention est parfaitement indolore, aucune douleur n’est ressentie pendant le geste chirurgical, ni après le geste. Un pansement est mis en place en fin d’intervention.
Cicatrice hypertrophique ou chéloïde
Dans ce cas, on réalise une exérèse intra-cicatricielle, c’est à dire qu’on ne retire pas la totalité de la cicatrice mais environ 90%. La cicatrice est refermée sur elle même à l’aide de fils de suture non résorbables en Nylon (qui ont la propriété d’être inertes et donc ne pas rajouter d’inflammation au processus de cicatrisation). Une injection de corticoïdes (Kenacort) est effectuée directement dans la cicatrice en fin d’intervention. La corticothérapie intra-cicatricielle est indispensable pour éviter la récidive. Des pansements siliconés (qui exercent une pression sur la cicatrice) sont également prescrits en fin d’intervention. Enfin, plusieurs séances d’injections de corticoïdes (Kenacort), espacées de 3 à 4 semaines, sont nécessaires après la chirurgie pour diminuer le risque de récidive. Les pansements siliconés sont prescrits pour une durée de 3 mois.
Il existe néanmoins un risque de récidive de cicatrice hypertrophique ou chéloïde à distance même lorsque le traitement est bien conduit.
Cicatrice rétractile
L’objectif de la chirurgie est de faire disparaître les brides cicatricielles. Des plasties cutanées (plastie en Z, plastie en W, plastie en V-Y) sont nécessaires. Elles consistent à déplacer la peau saine adjacente dans la cicatrice pour casser les brides. Il s’agit de gestes simples effectués sous anesthésie locale au cabinet.
Plusieurs interventions peuvent être nécessaires dans le cas de cicatrices rétractiles complexes (comme c’est souvent le cas pour les cicatrices de brûlures).
Quel chirurgien pour réaliser une reprise de cicatrice ?
La reprise de cicatrice est un geste de base de chirurgie esthétique. Elle est donc réalisée par un chirurgien esthétique.
Nous sommes chirurgiens plasticiens, formés à la chirurgie esthétique, que nous pratiquons de façon hebdomadaire (chirurgie du visage, du sein et de la silhouette) à la clinique Ambroise Paré, à Neuilly-sur-Seine.
Néanmoins, une reprise de cicatrice est un geste simple qui peut être réalisé directement au cabinet.
Que faire en cas de cicatrice hypertrophique ou chéloïde ?
Le traitement des cicatrices chéloïdes ou hypertrophiques associe chirurgie et injections locales de corticoïdes.
La chirurgie est une exérèse intra-cicatricielle effectuée sous anesthésie locale.
Plusieurs séances d’injections de corticoïdes sont nécessaires ensuite (directement dans la cicatrice). Elles sont espacées de 3 à 4 semaines. Leur objectif est d’éviter la récidive de la cicatrice hypertrophique ou chéloïde.
Le risque de récidive est élevé malgré un traitement bien mené. Dans ce cas, il doit être renouvelé.
Comment faire pour améliorer ma cicatrice de césarienne ?
Les cicatrices de césarienne sont parfois disgracieuses. En effet, elles peuvent être épaisses, en relief, boursouflées voire hypertrophiques. Des adhérences sont également possibles avec les tissus sous-jacents entraînant une dépression de la cicatrice avec un aspect inesthétique.
Il n’est pas recommandé de reprendre une cicatrice de césarienne datant de moins d’1 an ou s’il existe encore un projet de grossesse.
La reprise d’une cicatrice de césarienne est dans tous les cas un geste simple qui nécessite néanmoins d’être effectué au bloc opératoire. L’opération se déroule sous anesthésie locale. Il ne s’agit pas d’une intervention douloureuse. Elle consiste à réaliser l’exérèse complète de la cicatrice (à la retirer complètement),puis à lever toutes les adhérences éventuelles entre la cicatrice et les tissus profonds, à décoller la peau de l’abdomen de part et d’autre de la cicatrice pour enfin re-suturer proprement les tissus en plusieurs plans. Un pansement est mis en place en fin d’intervention. Il n’y a aucun fil à retirer, les fils sont résorbables.
Les suites opératoires sont très simples. Les soins infirmiers ne sont pas nécessaires. La douche peut être prise dès le lendemain sans pansement. Il convient néanmoins d’éviter le sport et la baignade pendant 1 mois. Le travail est généralement repris le lendemain de l’intervention.
Cette chirurgie se déroule à la clinique Ambroise Paré, à Neuilly-sur-Seine, sous anesthésie locale, en chirurgie ambulatoire.
Comment faire pour améliorer ma cicatrice de réduction mammaire ou autre chirurgie des seins ?
Les cicatrices de réduction mammaire sont parfois inesthétiques. Cela peut être le cas par exemple lorsque les cicatrices sont hypertrophiques ou chéloïdes. Des troubles de cicatrisation survenus en post-opératoire (une ouverture de cicatrice, un hématome, un abcès) peuvent également être à l’origine de cicatrices élargies et de mauvaise qualité.
La reprise de cicatrice a pour objectif de rendre les cicatrices moins visibles. Pour cela, la chirurgie consiste à remplacer les cicatrice jugées inesthétiques par de nouvelles cicatrices que l’on espère moins gênantes et plus discrètes. On réalise l’exérèse chirurgicale de la cicatrice sous anesthésie locale. Cette intervention se déroule au bloc opératoire, à la clinique Ambroise Paré, à Neuilly-sur-Seine, en chirurgie ambulatoire.
Il est nécessaire d’attendre au moins un an après la réduction mammaire avant d’envisager une reprise des cicatrices.
Enfin, la reprise chirurgicale des cicatrices peut éventuellement être complétée par une thérapie au laser pour optimiser le résultat esthétique.
La reprise de cicatrice est-elle remboursée par la Sécurité Sociale ?
La reprise de cicatrice peut bénéficier d’un remboursement par la Sécurité Sociale et par la mutuelle si la cicatrice résulte d’un traumatisme ou si elle est la conséquence d’une chirurgie prise en charge (césarienne ou réduction mammaire initialement prise en charge par la Sécurité Sociale par exemple).
Quel est le tarif d’une reprise de cicatrice ?
Le tarif dépend du geste de réfection de cicatrice qui doit être réalisé. En effet, le prix d’une reprise de cicatrice n’est pas le même selon que le geste doit être réalisé au cabinet ou bien au bloc opératoire par exemple.
Un devis personnalisé et détaillé vous sera remis en consultation. L’intervention peut être réalisée le jour même lorsque cela est possible. Sinon, le devis peut être soumis à votre mutuelle et l’intervention sera programmée à une date ultérieure en fonction de votre emploi du temps.